L’année dernières, ce type d’acheteurs représentaient 20,4% des personnes qui souscrivait un prêt immobilier.
Une baisse des taux motivantes
Avec des taux planchers et des conditions très intéressantes pour les acheteurs, les propriétaires ont pu changer de résidence principale en profitant de taux bas et de prix de l’immobilier correct, en particulier pour ceux qui le sont depuis de nombreuses années. C’est pour cette raison que le marché de l’immobilier était en bonne santé.
En effet, le nombre de secundo-accédants a augmenté de 7,5% entre 2015 et 2016.
Qui sont-ils ?
Le secundo-accédant est difficilement descriptible par son âge, car 47% d’entre-eux ont moins de 40 ans, 34% entre 40 et 50 ans et 19% ont plus de 50 ans. Un an plus tôt,, ils étaient légèrement plus jeunes, en effet, ils étaient 50% a avoir moins de 40 ans, mais aussi moins nombreux à avoir 50 ans et plus.
L’âge moyen est pour 2016 de presque 42 ans, plus exactement de 41 ans et 11 mois selon Jérôme Rubinstein
Qu’achètent-ils ?
Les secundo-accédants se penchent en grande majorité vers de l’immobilier ancien, à hauteur de 87% contre 10% à acheter dans le neuf, tandis que le reste se dirigent vers des constructions individuelles, ce qui ne change pas énormément par rapport à 2015.
Par contre 37% des secundo-accédants conservent leur résidence principale, en particulier pour la louer.
Quels revenus ?
De ce côté le secundo-accédant a un revenu moyen mensuel supérieur à la moyenne national avec ses 5 638€, bien que légèrement inférieur à 2015 (-0,38%).
Pour information, le revenu moyen du primo-accédant est de 4 093€, ce qui se rapproche du revenu moyen national pour cette année.
La hausse des emprunts a aussi était possible grâce aux taux immobiliers bas et ainsi permis aux emprunteurs de le faire de manière plus importante à moindre frais.
Alternatives Immobilières
Il existe également d’autres opportunités d’investissement pour ces secondo-accédants, selon si l’objectif est d’habiter ou d’investir et générer un revenus. Dans le premier cas il existe des coopératives d’habitation qui permettent de se regrouper et de réaliser également de la co-promotion. Dans le second cas, l’achat de parts de SCPI est une option à réfléchir qui tend à se démocratiser depuis quelques années.